• Je lis rarement des romans mais celui-ci est ennuyeux à mourir. je n'ai d'ailleurs pas pu le terminer. on n'est pas pris par l'histoire, c'est inutilement bavard. 

    Sumer

    Voici un conte comme on aime à les entendre et qui n'est pas sans évoquer Les Mille et Une Nuits, les palais de Bagdad et la voix chaude de Shéhérazade. Sylvie Saliceti s'inspire très librement de vieilles épopées sumériennes et de misérables lambeaux de chroniques pour rendre un hommage appuyé, exprimé finement et tout en délicatesse, à l'antique civilisation sumérienne disparue voici plus de quatre mille ans ! Elle choisit son terrain, celui de la fiction, à distance des lourdeurs de l'érudition académique, pour évoquer quelques faits saillants qui l'aident à tisser la trame de son action. On devine, en filigrane, tout au long de son ouvrage, son admiration pour ce vieux peuple qui inventa l'écriture avant tous les autres. Dans cette aventure, en effet, les Egyptiens sont seconds. Son admiration, aussi, pour une société qui a su, par-delà les guerres et les carnages, tourner son regard vers les autres, tous ceux qui ne parlaient pas la même langue qu'elle. Les Sumériens et les Akkadiens, une population de langue sémitique, fournirent ensemble, dès avant le IV millénaire avant J.-C. un socle duel et stable où se bâtit une culture métisse qui perdura pendant plusieurs longs millénaires, jusqu'aux premiers siècles de notre ère. Le beau livre que nous offre Sylvie Saliceti contribue, à sa manière, à faire revivre dans les mémoires le souvenir de cette antique humanité. Il est d'autant plus précieux qu'aujourd'hui, sur les rives du vieil Euphrate, des hommes livrent une seconde fois Sumer à la mort, par le pillage systématique des sites archéologiques, la destruction et la dispersion d'une part importante du patrimoine de l'humanité.


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  •  Magnifique. Un pur moment de bonheur.

    les vrais bonheurs de Christian Signol

    J'ai toujours pensé que la beauté du monde était destinée à nous faire oublier la brièveté tragique de nos vies. Peut-être un cadeau de Dieu, s'il existe, comme je l'espère. Mais nous n'en sommes pas conscients, hélas ! Non seulement nous infligeons à la terre qui nous porte les pires blessures, mais nous ne savons plus voir à quel point elle est belle. Et pourtant le monde vit. Auprès de nous. Sans nous ou avec nous. Regardez-le ! Écoutez-le ! Il est source de bonheur... C. S. L'eau, les arbres, la neige, les aubes, les soirs, les saisons... la splendeur du monde est infinie. A travers ces pages où se mêlent présent, passé, souvenirs d'enfance, impressions de toujours, Christian Signol nous entraîne dans un voyage où la sensation du bonheur et celle de l'éternité sont intimement liées.


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  • Une histoire magnifique mais j'adore le style de Christian Signol.

    Les enfants des justes de Christian Signol

    En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur.


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