•  Il y a eu beaucoup de justes mais on a pourtant du mal à croire à cette histoire où les nazis passent pour des êtres faibles et presque débiles...

    Felix Kersten : Le Dernier des Justes

    Ce livre retrace la vie d'un de ces héros cachés dans les coulisses de l'Histoire. Un personnage qui durant cinq années, profitant de sa position auprès de Himmler, a sauvé des centaines milliers de vies. Son fils, Arno Kersten, pour la première fois, nous raconte comment ce médecin, qui avait le don de soulager le mal par des massages thérapeutiques, a réussi en 1945 à introduire secrètement le représentant du Congrès juif mondial à Berlin et lui faire rencontrer Himmler pour négocier l'impensable. II nous fait vivre cette terrible négociation qui devait aboutir à la signature du plus improbable des contrats avec le plus monstrueux persécuteur des Juifs. Un accord secret, qui permit de sauver plus de 800 000 vies durant les derniers mois du Troisième Reich, et où Felix Kersten apposa à côté de sa signature ces quelques mots : Au nom de l'humanité.


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  • Un beau documentaire qui montre bien l'embrigadement de ces êtres fragiles qui plongent dans le djihadisme.   Et de la difficulté de s'en sortir.

    Mon Djihad

    A 20 ans, on l'appelle "l'émir des Buttes-Chaumont". Intimement lié à la filière française d'Al-Qaida, il devient le mentor des frères Kouachi. Comment ce jeune homme timide est-il devenu une des têtes pensantes du djihadisme français ? Par quels détours est-il finalement parvenu à se libérer du fanatisme religieux ? Aujourd'hui, pour la première fois, Farid Benyettou raconte son engagement djihadiste et le long chemin de sa déradicalisation. Un témoignage inédit porté par l'analyse lucide et rigoureuse de l'une des plus grandes expertes de l'embrigadement religieux.


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  • Un très beau livre. Les dessins et les témoignages de ces enfants sont poignants. 

    Que devinrent les enfants de déportés après la Libération ? Cachés et traqués durant l'Occupation, souvent orphelins, ils rencontrèrent des hommes et des femmes qui leur tendirent une main fraternelle. Tandis que la France libérée comptait ses morts, des militants juifs communistes, parfois rescapés des camps, fondèrent des foyers, patronages et colonies destinés à accueillir des enfants qu'il fallait aider à grandir en dépit des traumatismes. Au contact des moniteurs et personnels de ces centres, ceux-ci réapprirent le goût de la vie, des promenades, des loisirs. C'est cette histoire méconnue que Serge Wolikow et Isabelle Lassignardie donnent à découvrir dans ce livre. Traces longtemps oubliées de cette histoire, les dessins des enfants refont aujourd'hui surface. Drôles, émouvants, parfois taquins, ils sont un témoignage inestimable de l'état d'esprit des enfants, de leur entourage, et permettent d'exprimer l'indicible.


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  • Si on passe sur les trois grosses fautes d'orthographe de ce livre, le fond est très intéressant. Cette plongée dans l'enfer des missions de l'Onu devrait amener l'organisation à mieux recruter son personnel, en particuliers pour éviter qu'il n'amène la misère et la prostitution là où il passe.

    Celhia de Lavarene a effectué plusieurs missions pour l’ONU. Lors des 2 dernières elle a mis en place un programme de lutte contre le trafic sexuel. Par la suite, elle a créé l’ONG STOP qui lutte et vient en aide aux enfants et jeunes femmes victimes du trafic sexuel. Elle livre ici son combat quotidien pour faire exister son organisation et nous alerte sur la défaillance des états. Plus d’informations sur stoptraffickingofpeople.org/fr

    les étoiles avaient déserté le ciel

    J'ai essayé d'être la plus vraie possible. J'ai eu peur, parfois, j'ai vécu des choses fabuleuses, dures, difficiles, comme celles que je voyais la nuit, lorsque je travaillais avec les flics et que nous effectuions des raids pour libérer des toutes jeunes filles qui étaient forcées de se prostituer. Pourtant, je ne regrette rien.

    « Pendant une quinzaine d’années, j’ai découvert comment, sur les terrains de guerre, les mandats du Conseil de sécurité, votées par des diplomates qui n’ont jamais mis les pieds dans des zones de conflit, sont inapplicables. J’ai découvert que des casques bleus, dont le rôle est de venir en aide aux populations civiles, commettent les pires exactions parce qu’ils se croient au-dessus des lois, protégés par une immunité diplomatique que seul, le Secrétaire général de l’ONU peut lever, ce qui n’arrive pratiquement jamais. »

    « J’ai pu constater que dans le monde aseptisé qu’est l’ONU, la bonne volonté ne suffit pas. Chaque pays est différent et pourtant, tout se termine de la même façon : la mission se déploie et dans un premier temps, nous sommes accueillis en sauveurs. Puis petit à petit, face à l’arrogance de quelques-uns, face à leur désintérêt pour le pays et ses habitants que bien souvent ils considèrent comme inférieurs, les liens se distendent et les problèmes commencent. Que ce soit en Bosnie ou ailleurs, j’ai vu les casques bleus se comporter en sauvages. Pas un pays ne s’en sort mieux qu’un autre. Qu’on soit français, américain, russe, qu’on vienne du continent africain ou asiatique, on viole, on vole, on pille. »

    « J’ai eu peur, parfois. J’ai vécu des choses fabuleuses, dures, difficiles, comme celles que lorsque je travaillais la nuit avec les flics et que nous effectuions des raids pour libérer des toutes jeunes filles qui avaient été achetées, vendues et forcées de se prostituer. Je ne regrette rien. »

    Célhia de Lavarène est journaliste politique et a couvert les Nations Unies en tant que correspondante pour plusieurs médias. Elle a participé à 7 missions de l’ONU en Afrique, Asie et Europe de l’est.
    En 2001, Jacques Klein, représentant spécial de Kofi Annan en Bosnie-Herzégovine lui demande de le rejoindre pour lutter contre le trafic d’êtres humains aux fins sexuelles qui sévissait dans les Balkans.
    Elle conçoit et dirige le Special Trafficking Operation Program (STOP).
    Les expériences de la Bosnie et du Libéria ont conduit Celhia de Lavarène et deux policiers internationaux à créer l’ONG STOP : Stop Trafficking Of People pour venir en aide et protéger les victimes de trafic sexuel, essentiellement des jeunes femmes et des enfants.
    Son ONG tente d’alerter les pouvoirs publics des pays dans lesquels les victimes sont repérées. Souvent, sans succès. Elle livre ici son combat quotidien pour faire exister son organisation, et la défaillance des états.

    plus d’informations sur stoptraffickingofpeople.org

    Célhia de Lavarène vit à New York depuis 1991. Pendant près de vingt ans, elle a couvert les Nations Unies pour Le Quotidien de Paris, Jeune Afrique, Radio France Internationale et maintenant pour Mediapart et l'Obs. Elle a participé à sept missions de l'ONU : Cambodge, Afrique du Sud, Slavonie orientale, Timor oriental, Bosnie, Liberia...


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